Le sommeil caractérise près du tiers de notre vie. Il se décompose en plusieurs phases qui sont autant importantes les unes autant que les autres. Parmi les phases du sommeil, le sommeil paradoxal est le dernier cycle du sommeil. Les études menées par les scientifiques ne cessent de révéler de nouvelles données sur ce cycle du sommeil. C’est pourquoi nous vous détaillons tout ce que vous devez savoir sur le sommeil paradoxal !
Sommaire
Quelles sont les différentes phases du sommeil ?
Le sommeil est un cycle entier de phénomènes actifs car le Sommeil n’est pas continu. Un adulte présente environ 4 à 6 cycles successifs par nuit. Chaque cycle dure environ 90mn, selon l’individu.
Un cycle est généralement composé de 3 phases distinctes :
- Le sommeil lent léger
- Le sommeil lent profond qui caractérise la récupération
- Le sommeil paradoxal
Qu’est-ce que le sommeil paradoxal ?
L’existence du sommeil paradoxal a été découvert vers les années 50. Cette dernière phase du sommeil est appelée sommeil « paradoxal » du fait de l’activité cérébrale accrue pendant cette phase. Parfois, l’état de la personne peut être même similaire au réveil.
La durée de ce sommeil paradoxal varie d’une personne à l’autre. En général, il occupe 20 à 25% du temps du sommeil, dont 15 à 20mn par phase.
Quels sont les caractéristiques du sommeil paradoxal ?
D’après les études menées à ce jour, le sommeil paradoxal se reconnait par les signes suivants :
Un mouvement oculaire rapide
Les mouvements rapides, symétriques et incessants des yeux sous les paupières sont à l’origine de l’appellation du sommeil paradoxal REM Sleep ou Rapid eye movement sleep.
Des muscles inertes, donc une incapacité à bouger
Les muscles squelettiques restent inactifs. Contrairement au sommeil profond, le cerveau est en activité et les muscles se reposent. C’est un mécanisme dit « protecteur » car la paralysie des muscles permet de vivre les rêves sans se réveiller ni se lever.
Chez les personnes présentant un trouble comportemental du sommeil paradoxal ou TCSP, l’atonie musculaire est perturbée. Par conséquence, l’individu aura tendance à s’agiter excessivement pendant le sommeil.
Une respiration et un rythme cardiaque irréguliers
A l’aide d’un électroencéphalogramme, on a pu enregistrer des ondes cérébrales rapides et petites. Pendant le sommeil paradoxal, le cerveau est en pleine activité. Le cerveau a même besoin de plus d’énergie au moment de cette phase que pendant la phase de réveil. Pour pouvoir répondre à ce rythme, le cerveau nécessite un taux élevé d’oxygène.
Cette activité cérébrale importante se passe généralement en fin de sommeil. Pour cette raison, nous avons souvent tendance à nous souvenir de nos rêves au réveil. Le sommeil paradoxal est également surnommé « sommeil des rêves » étant donné que les rêves se produisent généralement pendant cette phase.
Quelle est l’importance du sommeil paradoxal pour notre bien-être ?
Passer une bonne nuit équivaut à des cycles complets pendant le sommeil. Chez les bébés comme chez les adultes, le sommeil paradoxal participe au bien-être de l’organisme.
Le sommeil paradoxal chez les bébés
Jusqu’à l’âge de 9 mois, le cycle de sommeil d’un bébé est irrégulier. Mais le sommeil paradoxal se reconnait par des petits mouvements et une respiration irrégulière.
Le sommeil paradoxal du bébé permet au cerveau de se développer et de se construire, soit la maturation du cerveau. Sur le plan physique, cette phase assure une bonne restructuration physique. Quant au plan hormonal, le sommeil paradoxal garantit la création des hormones de croissance.
Le sommeil paradoxal chez l’adulte
Cette phase du Sommeil permet une récupération psychique et nerveuse. Elle est donc importante pour entretenir la mémoire et la consolidation à long terme des souvenirs. Le sommeil paradoxal est également un élément qui favorise les capacités intellectuelles notamment la créativité.
Pour mieux entretenir le sommeil paradoxal, les grasses matinées sont à pratiquer avec modération. En effet, en vous endormant après le réveil, le cycle de sommeil peut être riche en sommeil paradoxal. Au petit matin, ce sommeil peut être fatigant étant donné que la fonction cérébrale est fortement sollicitée. Il est donc conseillé de privilégier les siestes en alternative aux grasses matinées !